Velouté de potimarron aux châtaignes
Dernière mise à jour : 10 nov. 2020
Le froid est là. Besoin de se réconforter avec une bonne soupe chaude. Une de mes préférées est celle-ci, facile à faire et le succès assuré, pour les petits et les grands. J’ai un ou 2 petits trucs pour rendre cette soupe encore plus succulente : cuire le potimarron, avec une patate douce, en morceaux dans du lait d’amande et rajouter à la fin un petit filet d’huile de noisette.
Velouté de potimarron aux châtaignes
Pour 4 personnes : 1 gros potimarron bio (car on va garder la peau), 1 patate douce, 200g châtaignes sous vide, 600ml de lait d’amande (ou lait de riz), sel, poivre. Pour la présentation, prévoir soit un filet d’huile de noisette, soit de la crème fraiche ou des croûtons
Bien laver le potimarron, en faisant attention de retirer, si nécessaire les parties dures, sur la peau, mais il n’est pas nécessaire de l’éplucher (la peau. Le couper en gros morceaux et lui enlever les graines. Recouper les morceaux en cubes.
Eplucher la patate douce et la couper elle-aussi en cubes.
Les mettre dans une casserole, avec le lait d’amande, à cuire environ 20mn (la peau du potimarron doit être cuite).
Passer cette soupe au mixer pour en faire un velouté. Si besoin rajouter un peu d’eau, si la soupe est trop épaisse. Rajouter les châtaignes sous vide et continuer à cuire, 10mn, en remuant avec une cuillère en bois. Redonner un coup de mixer, pour casser un peu les châtaignes, sans les mouliner complètement. Rectifier l’assaisonnement.
Selon votre goût, on pourra rajouter un filet d’huile de noisette, de la crème fraiche ou des croûtons !
Pourquoi c’est bon pour la santé, du point de vue de Diététique chinoise ?
Le potimarron : Aliment tonifiant, car de nature tiède, de saveur douce (saveur de tonification), et ayant un tropisme Rate/ Estomac, le potimarron a aussi un grand intérêt, il est de saveur insipide, de ce fait il permet d’éliminer l’humidité et de favoriser la diurèse, car c’est surtout sa peau qui, dans ce type de courge peut être mangée, qui lui donnera ce pouvoir thérapeutique. On utilise, pour traiter l’œdème, en pharmacopée chinoise, la peau de courge calebasse séchée, donggua pi. Garder et manger la peau augmenterait aussi 5 fois plus le taux de carotènes !
L’action de ces caroténoïdes, en tant qu’antioxydant, permet d’éviter les attaques de radicaux libres, responsables du vieillissement de la peau, avec la possibilité d’agir sur l’acné et l’eczéma, ainsi que sur le système cardio-vasculaire, car permettant de faire diminuer le mauvais cholestérol.
La patate douce est de nature neutre, de saveur douce, avec un tropisme Rate/ Estomac/ Gros Intestin. Elle tonifie et régularise l’énergie du Foyer Moyen, Rate et Estomac. Elle traite la fatigue chronique, mais aussi la constipation, car elle produit les liquides.
Elle serait aussi un des meilleurs aliments pour favoriser la vision (avec la carotte et la baie de Goji). Elle est beaucoup plus riche en minéraux, en vitamine C que la pomme de terre, en ayant un index glycémique plus bas, ce qui la rend intéressante pour le diabète, le surpoids.
Au niveau d’études récentes, elle renfermerait une protéine qui stimulerait la production de globules blancs et, du coup, le système immunitaire. De par sa couleur orange vif et son fort taux de bêta-carotène, elle aurait des propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires.
La châtaigne est de nature tiède, de saveur douce, de tropisme Rate/ Estomac/ Reins. Elle tonifie la Rate et le Rein et de par sa saveur tiède, elle va plutôt tonifier le Yang, ce qui lui donne un fort pouvoir énergétique, reminéralisant, pour fortifier les os et les tendons. Elle arrête aussi les diarrhées et traite la toux chronique des personnes âgées. Elle active le sang et arrête les saignements.
Les 3 aliments principaux de cette soupe auront donc des vertus tonifiantes importantes, pour tonifier l’énergie de la Rate et du Rein. Dégustez-la avec plaisir, si vous sentez poindre la fatigue de l’hiver ! Elle vous offrira la douceur de la Terre et tout son réconfort !
Alors ! Régalez-vous bien !
Sources :« Ces aliments qui nous soignent » de Philippe Sionneau et Josette Chapellet (Ed Guy Trédaniel)
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