Mini courges farcies au chèvre
Dernière mise à jour : 22 oct. 2020
Période d’Halloween, mais aussi fête de nos morts, nos ancêtres, de tous les saints, et de tout ce qui est sain comme la merveilleuse nourriture terrestre que la planète nous donne tous les jours et qu’il faut qu’on défende ardemment, si l’on veut pouvoir encore en profiter longtemps ! Et dans les beaux cadeaux de cette Terre : les cucurbitacées, de leurs petits noms charmants : citrouilles, potimarrons, pâtissons, patidoux, potirons, courge spaghettis, butternut, callebasse, carnival, sweet mamma et autres…au moins 1000 variétés différentes, toutes aussi belles les unes que les autres, de couleur jaune, en lien, en Médecine Chinoise avec la Terre, la Rate, organe Source de l‘énergie et du sang. En effet, c’est bien grâce à ce que nous mangeons que nous sommes vivants et bien incarnés sur cette merveilleuse Terre !
Donc, je ne peux m’empêcher de vous donner cette recette, très facile à faire.
J’ai eu la chance de pouvoir trouver des courges « Carat » bio, proches du patidoux, qui peuvent être individuelles et qui ont un goût extraordinaire, qui ressemble au potimarron, entre parfum de châtaigne et de noisette, tellement fin et subtil qu’il n’est pas nécessaire de se compliquer, pour l’agrémenter. Sa saveur est typique de la saveur douce, naturellement sucrée, la saveur de tonification. Un plat idéal pour tonifier le Qi, l’énergie, au moment de l’arrivée de ces grands froids !
Si vous ne trouvez pas de courge « Carat », vous pouvez aussi couper en 2 une courge butternut et la préparer de la même façon, en rajoutant quelques pignons de pin qui vont griller par dessus, ou fourrer de la même façon un potimarron, pour 3 ou 4 personnes.
La recette est très facile, il faut juste un peu de temps et de patience pour la faire cuire : 1h30, au four, mais après…on a de quoi se régaler !
Mini courges farcies au chèvre :
Pour 2 personnes : 2 courges Carat individuelles bio (sinon une courge butternut ou un petit potimarron), 60g de chèvre râpé (comme gruyère râpé) ou sinon une demi-bûche de chèvre, 2 bonnes cuillères à soupe de crème fraiche, 4 croûtons de pain rassis, 1 gousse d’ail, noix de muscade râpée, sel, poivre
Faire réchauffer le four, thermostat 200°.
Bien laver les courges et les essuyer. Couper un couvercle aux ¾ de la hauteur. Evider les graines à l’intérieur, de façon à créer un petit puit.
Placer à l’intérieur fromage râpé, crème fraiche, ½ gousse d’ail épluchée par courge, les croûtons, saler, poivrer et râper de la noix de muscade.
NB : Si vous utilisez une autre courge, citrouille ou potimarron, il faut, bien sûr, réajuster les quantités et alterner couches de croûtons, crème et fromage !
Mettre dans un plat au four pour 1h30. Si jamais la courge avait tendance à brûler sur le dessus, lui mettre un peu de papier sulfurisé pour protéger le dessus.
Pourquoi les courges d’hiver sont très bonnes pour la santé ?
Riches en carotènes aux vertus anti oxydantes, mais aussi en vitamine A et C, ce légume est aussi savoureux que bon, sur le plan nutritionnel.
La cuisson est essentielle pour faire ressortir la saveur des courges d’hiver. Heureuse coïncidence, la science a montré qu’elle permet d’élever de façon significative leur teneur en nutriments, en vitamines et antioxydants, avec une cuisson au four, plutôt qu’à l’eau ou à la vapeur.
Garder et manger la peau augmenterait aussi 5 fois plus le taux de carotènes !
L’action de ces caroténoïdes, en tant qu’antioxydant, permet d’éviter les attaques de radicaux libres, responsables du vieillissement de la peau, avec la possibilité d’agir sur l’acné et l’eczéma, ainsi que sur le système cardio-vasculaire, car permettant de faire diminuer le mauvais cholestérol.
Du point de vue de la Diététique Chinoise,les courges d’hiver d’hiver (potimarrons, citrouilles, courges musquées, butterntut…) sont tonifiantes pour l’énergie, car de nature tiède, de saveur douce (saveur de tonification), et ayant un tropisme Rate/ Estomac, elles ont aussi un grand intérêt, elles sont de saveur insipide, de ce fait elles permettent d’éliminer l’humidité et de favoriser la diurèse, car c’est surtout la peau qui, dans ce type de courge peut être mangée, qui leur donnera ce fort pouvoir thérapeutique. On utilise, pour traiter l’œdème, en pharmacopée chinoise, la peau de courge calebasse séchée, donggua pi.
Alors ? pourquoi renoncer aux joies de la gourmandise, si, en plus on peut se faire du bien?
Bon appétit et fête de nos ancêtres à tous !
Et que votre citrouille se transforme en carrosse !
Article écrit par Pascale Perli "Madreperla" avec pour sources :
« Ces aliments qui nous soignent » de P.Sionneau et J.Chapellet (Ed Trédaniel)
« C’est bon pour moi » de Dale Pinnock (Edition Marabout)
« Manger mieux pour vivre mieux » de James Wong (Edition Hachette C
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